Communiqué de Presse

Fédération Internationale de Football Association

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lundi 07 juin 2021, 09:00

Rapport du Conseil de l’Europe : la réforme du système des transferts de la FIFA "améliorera significativement" le football

Sur la base du travail de son Groupe d’États contre la corruption (GRECO),le Conseil de l’Europe a salué les efforts de la FIFA pour réformer le système des transferts, déclarant que la Chambre de compensation de la FIFA, qui sera bientôt opérationnelle, "représentera une étape importante en vue d’un système des transferts plus exhaustif, transparent et intègre pour les footballeurs du monde entier."

Le rapport Système des transferts de la FIFA – Analyse et recommandations (lien vers le rapport), rédigé par Drago Kos, ancien président du GRECO et président du groupe de travail de l’OCDE sur la lutte contre la corruption dans les transactions commerciales internationales, explique que "la simplification des méthodes de calcul de la rétribution de la formation et son acheminement à travers la Chambre de compensation de la FIFA pourraient améliorer de manière significative les revenus des clubs à des niveaux de compétition inférieurs".

Le document reconnaît que le Règlement sur les agents de la FIFA, qui doit entrer en vigueur en juillet 2022, est un "pas important dans la bonne direction ; le rôle des agents sera ainsi davantage aligné sur celui des autres parties prenantes du football – clubs, joueurs, etc. – et les objectifs du système de transferts."

En ce qui concerne les réformes envisagées concernant les prêts, le rapport souligne que "la nouvelle réglementation est conçue pour empêcher leur utilisation abusive, protéger la carrière des jeunes joueurs et assurer l’intégrité des compétitions. Le recours excessif à des prêts a eu des répercussions sur la compétitivité des clubs, faussé l’incertitude des résultats des compétitions et ralenti le développement des joueurs dans leur carrière."

Le rapport du Conseil de l’Europe aborde en outre d’autres domaines clés de la réforme du système des transferts de la FIFA, notamment les transferts de joueurs mineurs, la taille des effectifs, les joueurs formés localement et les périodes de transferts. Le rapport conclut que "la décision de la FIFA de réviser et de renforcer le système des transferts améliorera sans aucun doute et de manière significative la situation générale du football mondial."

Le rapport soumet également 20 autres propositions d’amélioration concernant le fonctionnement et la gestion des données de la Chambre de compensation, les normes de conformité pour les clubs, les dispositions relatives aux conflits d’intérêts dans l’ébauche du Règlement sur les agents de la FIFA et la protection des joueurs mineurs étrangers impliqués dans des transferts.

Depuis 2017, et conformément à la Vision 2020-2023 : rendre le football véritablement mondial du Président de la FIFA, Gianni Infantino, l’instance dirigeante du football mondial a pris d’importantes mesures vers l’établissement d’un système des transferts plus juste et transparent, le Conseil de la FIFA ayant en outre récemment soutenu le troisième train de réformes. Une vue d’ensemble des principaux accomplissements liés à la réforme du système des transferts est disponible ici.

À propos de GRECO :

Le Groupe d’États contre la Corruption (GRECO) a été créé en 1999 par le Conseil de l’Europe pour veiller au respect des normes anticorruption de l’organisation par les États membres.

Le GRECO a pour objectif d’améliorer la capacité de ses membres à lutter contre la corruption en s’assurant, par le biais d’un processus dynamique d’évaluation et de pression mutuelles par les pairs, qu’ils respectent les normes du Conseil de l’Europe en matière de lutte contre la corruption. Il contribue à identifier les lacunes dans les politiques nationales de lutte contre la corruption et incite ainsi les États à procéder aux réformes législatives, institutionnelles et pratiques nécessaires. Le GRECO est aussi un forum pour le partage des meilleures pratiques en matière de prévention et de détection de la corruption.

L’adhésion au GRECO, un accord élargi, n’est pas limitée aux États membres du Conseil de l’Europe. En effet, tout État ayant participé à l’élaboration de l’accord partiel élargi peut adhérer au GRECO, sur simple notification adressée au Secrétaire Général du Conseil de l’Europe. En outre, tout État qui devient Partie aux Conventions pénale ou civile sur la corruption, adhère automatiquement au GRECO et accepte de se soumettre à ses procédures d’évaluation. À présent, le GRECO compte 50 États membres (48 États européens, le Kazakhstan et les États-Unis d’Amérique).

De plus amples informations sur le GRECO sont disponibles ici.